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Au coeur de la ville



performance
environ 10 minutes, espace fermé d'environ 25m²

Les super héros sont évidemment un fantasme de gosse (et un fantasme de Christophe Fiat), mais lorsque j'ai écrit cette performance ce qui m'a particulièrement intéressé c'est le rapport qu'entretient Spiderman avec l'espace : il ne touche jamais le sol, il doit toujours adopter une posture invraisemblable et il est toujours en train de gesticuler.

Mais Spiderman est un héros qui doute, du fait de son adolescence et surtout du fait que c'est un funambule qui évolue sur un fil extrêmement fin : la limite entre le bien et le mal. Et nécessairement il est l'image moderne de la Chute et du Repentir. C'est cela la dualité des super héros : ils doivent perdre, ils doivent tomber, ils doivent ramper pour, en quelque sorte, vaincre d'eux-mêmes. C'est tout leur intérêt.